Il s’agit d’ un monument médiéval datant du XII -ème siècle, d’une hauteur de 17 mètres situe sur un point culminant de la commune à 780 mètres d’altitude. Et plus précisément à la croisée de plusieurs vallées avec point de vue remarquable sur une quarantaine de communes environnantes.
Intégrée à l’origine dans un ensemble cadastral de deux tours et d’une tour d’entrée est, il ne subsiste que la tour sud rénovée et la base de la tour nord. Cet ensemble n’est pas sans évoquer le caractère de défense et de contrôle de la région.
Le site couvre une superficie de 2800 mètres carrés qui comprend deux tables d’orientation. L’ensemble relève du domaine prive communal. Il a été acquis par don du dernier propriétaire pour le franc symbolique. Antérieurement il relevait de plusieurs seigneuries et de l’évêché de Vivier.
La tour a fait l’objet d’une importante rénovation conduite sur 20 ans par robert Brugère, ingénieur à Pierrelatte pour un cout de 300000 euros acquis en dons et subventions au titre de la préservation du patrimoine. Les fonds émanaient de divers services de l’état et de l’association LA Sauvegarde. Elle obtient le prix du Patrimoine Rhône Alpin en 1995 après avoir créé l’Association des Amis de la Tour de Brison.
Les travaux ont été conduit a l’origine par la mise en place d’une vigie occupée l’été par de jeunes sapeurs-pompiers relevant du service départemental de secours charges de la détection des feux de forêts en période estivale.
Cette organisation a été remplacée depuis l’été 2024 par des caméras thermiques, l’accès y est interdit. On observe que le site est l’objet d’une fréquentation importante en toute période de l’année, plus particulièrement lors des journées du patrimoine. L tour est alors ouverte au public qui peut prendre connaissance des rénovations des lieux sous couvert de l’association Les Amis de La Tour de Brison.
Du fait de sa hauteur sur son éperon rocheux la vue a 360° est extraordinaire, du mont Ventoux dans le Vaucluse au Pelvoux dans les hautes alpes.
Pour conclure, il ne serait pas raisonnable de ne pas mentionner la légende du diable typique des noms donnes a divers secteurs du département, tel le pont du diable à thueyts par exemple.
Le sire de Brison, combattant aux croisades apprend que sa femme va épouser un autre seigneur. Il fait un pacte avec le diable qui le transporte en une nuit de Palestine en Vivarais, juste à temps pour empêcher le mariage. Brison se bat avec son rival et tous les deux meurent mais Brison à le temps de se réconcilier avec dieu et manque ainsi de parole à Lucifer qui par dépit emporte une pierre de la tour et vient chaque année, le même jour à la même heure en emporter une autre.
On dit que la dernière pierre emportée marquera la fin du monde ! Mais on rajoute que Robert Brugère en a reporté l’échéance.